Mardi, les actions mondiales ont atteint des records, encouragés par les informations sur l’économie des États-Unis et de la Chine. Pendant ce temps, les marchés des obligations et des devises sont à l’arrêt après un mois de hausse des rendements des bons du Trésor et du dollar.
Mesurées par l’indice MSCI All Country World qui couvre 49 pays, les actions dans le monde ont grimpé de manière exponentielle. Dans le même temps, les actions européennes, elles, ont réussi à rattraper les gains à Wall Street et en Asie dans la nuit au cours de la première séance de négociations.
Lundi, l’indice S&P 500 a clôturé à son niveau le plus haut. Après l’ouverture en Europe, l’indice paneuropéen STOXX 600 a connu une remontée record de 436,47 points. A 11h18 GMT, il a connu une nouvelle hausse de 0,8 %.
Le chute des contrats à terme est estimée à 0,2 % alors que les prises de bénéfices ont fait chuté de 1 % le Nikkei du Japon, entraînant Shanghai Composite dans la chute.
Les données sur l’économie mondiale au mois de mars ont révélé que l’activité des services a atteint des records. En trois mois, le secteur des services en Chine a enregistré l’augmentation des ventes la plus forte.
« Nous pensons que les investisseurs ne devraient pas craindre d’entrer sur le marché à des niveaux records », a affirmé le directeur des investissements chez UBS Global Wealth Management, Mark Haefele.
Il ajoute : « Nous recommandons de continuer à nous positionner pour le commerce de reflation alors que la reprise économique s’accélère – les données publiées vendredi ont montré que la masse salariale non-agricole aux États-Unis a bondi de 916 000 en mars, le plus grand gain depuis août. »
Alors que les bons du Trésor ont vu leur rendement à 10 ans de référence descendre à 1,6986 %, celui-ci enregistre malgré tout une hausse de 83 points pour le compte du premier trimestre de l’année 2021. Il s’agit du gain trimestriel le plus élevé sur les 12 dernières années.
Les marchés obligataires attendent impatiemment les procès-verbaux de la réunion de mars la Réserve fédérale américaine, dont la publication est prévue pour mercredi.
Le dollar américain a connu un énorme rebond et s’est actuellement stabilisé à 1,1860 $ par euro par jour à la suite de la baisse la plus importance depuis la mi-mars. En tout, la monnaie américaine a gagné 3,6% depuis 2018.
Le gestionnaire de portefeuille chez Opal Opal Capital Management à Sydney, Omkar Joshi, a déclaré à la suite d’une vente rapide et massive « Les obligations se sont stabilisées maintenant ». Il a ajouté : « Je pense que les marchés peuvent continuer à fonctionner à partir d’ici. »
Grâce à l’oscillation du dollar, les prix du pétrole se sont remis des pertes enregistrées lundi, en raison des craintes de recul de la demande liées à une nouvelle vague de contaminations à la Covid-19 en Europe et en Inde.