L’Afrique est un continent qui offre plusieurs opportunités d’investissement. L’un des secteurs les plus porteurs est le secteur agricole. Pour un investissement conséquent et intelligent, il faut comprendre que les réalités ne sont pas les mêmes d’un pays à un autre. Vous devez donc savoir où investir pour limiter les risques. Voici quelques exemples de domaines liés à l’agriculture dans lesquels vous pouvez investir en Afrique en minimisant les pertes.
De plus en plus en Afrique, naissent des startups spécialisées dans le domaine de l’agriculture. En tant qu’entrepreneur, vous pouvez en trouver plusieurs dans lesquels vous pourriez investir de façon rentable. Des événements et Challenges comme l’AgriHack Talent, auquel participent les pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique), vous permettent d’identifier les startups les plus prometteuses de continent Africain et de créer des liens avec elles. L’avantage avec ce genre d’événements, c’est que les startups invitées sont déjà opérationnelles pour la plupart, et sont souvent en quête de financement. Si vous souhaitez investir dans l’entrepreneuriat agricole en Afrique, être informé de la tenue de ces événements et y prendre part devrait vous permettre de dénicher votre perle rare.
Au Rwanda par exemple, un programme sera exécuté au cours de cette année pour former des techniciens à l’utilisation de la technologie de la blockchain dans le domaine agricole. D’autres pays comme le Nigéria, la Côte d’Ivoire, le Maroc ou encore le Sénégal sont également à suivre quand il est question d’entrepreneuriat agricole.
Dans un pays comme la Tunisie, c’est l’accompagnement personnalisé qui a le vent en poupe pour ce qui est de l’investissement dans le domaine de l’entrepreneuriat agricole. Il s’agit pour le gouvernement tunisien de faire en sorte que chaque jeune du pays puisse mettre sur pied un projet agricole personnel, monter un dossier complet, et mener les démarches pour obtenir les autorisations nécessaires à sa mise en œuvre. Seuls les projets viables, capables de tenir sur le long terme sont sélectionnés en vue de bénéficier d’un financement éventuel. Il est donc possible, en s’appuyant sur ce qui se fait déjà dans le pays, de dénicher de bons projets et d’investir avec un maximum de garantie. Et le processus est facilité par une loi qui stipule que les étudiants doivent bénéficier de financements pour faire avancer leurs projets.
Pas très souvent pris en compte dans les programmes d’investissements, les petits exploitants bénéficient de plus en plus de formations qui leur permettent de devenir compétitifs. Par exemple, dans 17 pays de l’Afrique, plus d’un million d’agriculteurs ont été formés par la GIZ pour leur permettre de participer activement à l’augmentation du produit intérieur brut de leur pays. Parmi les pays concernés, il y a le Bénin, le Cameroun, et la Côte d’Ivoire. En outre, il faut souligner le fait que les petits exploitants agricoles sont beaucoup plus informés des réalités du marché. Ils sont capables de définir et même d’anticiper les prix des produits. Vous devriez donc les prendre en compte si vous souhaitez faire des investissements dans l’entrepreneurait agricole.
Dans un pays comme le Maroc, le 15 mai 2018, la Banque Africaine de Développement (BAD) a mobilisé environ 200 millions d’euros pour aider à l’accroissement du nombre d’emplois créés dans le secteur de l’agriculture, plus particulièrement dans les zones rurales. Cela passera par un développement inclusif des chaînes de valeur agricoles. Mais si l’on en croit les experts de la BAD, cet investissement a pour objectif précis d’aider à porter le niveau des exportations du pays à 45 milliards de dirhams à l’horizon 2030. D’ici à 2020, cela devrait permettre aussi de générer environ 4 milliards de dirhams d’investissement privés excédentaires.
Cette somme devrait servir à créer plus de 10 milles emplois. En somme, dans les années à venir, le secteur de l’entrepreneuriat agricole sera en plein boom expansif au Maroc. Cela fait déjà plus de 10 milliards de dollars que le pays a engrangés de la part de BAD depuis une dizaine d’années. Le Maroc n’est pas le seul pays de l’Afrique qui affiche ce genre de statistiques dans le domaine de l’agriculture de transformation, mais il est parmi les plus en vue pour les personnes qui souhaitent investir dans ce domaine.
Les terres arables sont l’une des caractéristiques de l’Afrique. En Afrique centrale, la BDEAC (Banque de développement des États de l’Afrique Centrale) a mis sur pied un projet qui a pris forme depuis 2017 et qui prendra fin en 2021. Il s’agit notamment d’augmenter le niveau des investissements dans le secteur de la production des cultures vivrières. En effet, les importations dans cette zone coûteraient 3000 milliards de francs CFA au contribuable chaque année. En d’autres termes, au cours de cette période de quatre ans, la production des cultures vivrières sera en hausse avec un niveau de la demande difficile à combler. Ce programme concerne six pays, à savoir le Gabon, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la Guinée équatoriale et le Tchad.
Voilà donc quelques informations utiles sur les possibilités qui sont offertes à vous en matière d’investissement dans l’entrepreneuriat agricole en Afrique. Il ne reste plus qu’à vous y lancer.