Le Cloud et le gain fiscal, ce sont les deux volets de l’entreprise Microsoft qui sont à l’origine de ces chiffres qui sont de très bons augures. La société a publié ses chiffres pour le compte du trimestre écoulé le 30 juin dernier.
Selon les estimations faites par les analystes, le chiffre d’affaires de la société américaine ne devait pas excéder 24,27 milliards de dollars. Mais à l’arrivée, il s’avère que Microsoft a connu une avancée de l’ordre de 9,1 %, soit 24,7 milliards de dollars. De même, conformément au consensus Thomson Reuters I/B/E/S, le bénéfice engendré avec chacune des actions devait se trouver dans la marge des 71%. Mais là aussi les prévisions ont été déjouées, puisque les derniers chiffres mentionnent 98% par action.
Microsoft s’en sort donc avec un bénéfice net de 6,51 milliards de dollars. Ce qui équivaut à un bénéfice de 83% par action. Il faut donc remarquer que c’est le bénéfice de la société qui a littéralement doublé en une année. Celui-ci était de 3,12 milliards de dollars pour un bénéfice par action de 39% il y a un an.
C’est surtout le secteur du Cloud qui est à l’origine de ce boom économique de Microsoft. En effet, ce service au sein duquel l’on trouve Azure ainsi que d’autres produits dédiés aux serveurs, a connu une augmentation de 11 % pour atteindre un chiffre d’affaires de 7,43 milliards de dollars. Et ici aussi, les prévisions n’ont pas été vraiment justes. Selon FactSet, le chiffre d’affaires de ce volet des activités de Microsoft devait être de l’ordre 7,32 milliards. Pour en revenir à Azure, cette plateforme a vu son chiffre d’affaires doubler sur le semestre. Ce service commence donc par véritablement s’ériger comme le concurrent direct d’Amazon Web, ainsi que celui d’IBM, d’Oracle et de Google Alphabet. Des résultats rendus possibles grâce à la ligne directive prise par l’actuel directeur de l’entreprise. En effet, Satya Nadella a décidé de faire des services Cloud un pilier prioritaire des activités de Microsoft, selon sa stratégie déclinée ainsi : « mobile first, cloud first ». Mais la stratégie n’est pas anodine, elle vient en fait combler le fossé creuser par la perte du marché des ordinateurs. Un marché sur lequel Microsoft est resté indétrônable pendant des années. 27 juillet 2017 La Rédaction