L’emploi s’améliore aux Etats-Unis, et du côté de la bourse en Europe, ce sont des gains qui s’enchainent. On pourrait croire que l’Europe déjoue les pronostics, mais voyons de plus près.
Aux Etats-Unis comme en Europe, la journée du vendredi 3 février était celle des bons augures pour les indices boursiers. En raison de la hausse de la création des emplois, au-dessus du niveau attendu, les banques et Wall Street ont vu leurs gains augmenter considérablement. Une création d’emploi qui n’inclut pas encore le secteur agricole pourtant. Le gain de Wall Street était de 0,8%. En Europe, la tendance n’était pas si différente. 0,65% pour le CAC 40, tandis que le Footsie britannique gagnait 0,67%. En Allemagne, le Dax avançait de 0,20%. Et ce n’est pas tout. On note une augmentation de 0,60 % pour l’EuroStoxx, 0,70% pour le FTSEurofist et 0,59% pour le Stoxx.
Des chiffres qui sont dans à l’image des résultats de l’enquête menée par Markit, et selon laquelle “la croissance du secteur des services dans la zone euro est restée stable en janvier à un niveau élevé “. La tendance est la même dans le domaine de l’énergie qui gagne une hausse de 1,39% ou encore dans celui des banques, dont le gain est estimé à 1,29%. En ce qui concerne le domaine des banques, la Deutsche Bank, a connu une augmentation de 3,63%, mais annonce en même temps une réduction de ses pratiques sur le marché des actions à hauteur de 17%, ainsi que sur celui des marchés obligataires pour 6%. Bénéficiant peut-être du fait d’avoir laissé courir la rumeur d’un possible rachat de Generali, Intesa Sanpaolo a vu, elle aussi, sa valeur grimper de 2,66%. Elle a fait plus tard entendre qu’il s’agissait d’une possibilité de travail avec Generali.
Même si tous ces chiffres sont très flatteurs, il y en a tout de même quelques autres qui donnent sérieusement à réfléchir. C’est notamment le cas avec la Banco Popular de Madrid qui a connu une baisse de 7,43%, ce qui équivaut à une perte de 3,5 milliards d’euros. Dans son sillage, mais du côté du CAC 40, il y a ArcelorMittal qui a également connu une perte de 2,29%. La liste s’allonge un peu plus avec l’emprunt allemand et son rendement à 10 ans qui s’agenouille littéralement. Ce dernier a atteint le niveau le plus bas qu’il n’a jamais connu. Même si actuellement, il est à espérer que le dollar ne revienne pas en force, l’état actuel de la zone euro, et les incertitudes du Brexit ne conforteront pas l’euro dans sa position pour bien longtemps.
23 février 2017 La Rédaction