Les chiffres rendus publics par les notaires font état de ce que le secteur des ventes, tout comme celui de l’investissement dans l’immobilier ancien est en progression une fois de plus depuis quatre ans. Plusieurs facteurs sont à la base de cette augmentation de 0,8 %.
Au nombre des facteurs qui ont permis d’aboutir à cette hausse des chiffres, il y a le rôle des primo-accédants qui restent quand même en légère baisse en comparaison de leur implication au cours de l’année 2017. En effet, en 2017, ils représentaient 51 % des intentions d’acquisitions, alors qu’au cours de 2018, ils n’en représentaient que 48 %. Un léger recul donc, qui ne porte pas vraiment atteinte à la hausse des prix de vente et d’achat dans le secteur.
En outre, la recrudescence du prêt à taux zéro a aussi joué un rôle déterminant dans cette hausse. C’est d’abord lui qui est à la base du recul des primo-accédants, beaucoup plus prudents désormais, mais se retrouvant aussi face à la nouvelle marée des investisseurs. Ceux-ci ont fait un retour remarquable en 2018 sur le marché de l’immobilier ancien dont ils sont à l’origine de 21 % des transactions ; un retour bénéfique pour le secteur de l’immobilier français, que certains analystes expliquent par la volatilité des marchés boursiers, défavorables aux investisseurs.
Si tout semble aller pour le mieux pour le moment, il est prévu, selon les chiffres et les analyses, qu’il y aura un tassement dans la montée des prix au cours de cette année. Selon les mêmes prévisions, le nombre de transactions ne dépassera pas les 975 000. En 2018, les ventes ont connu une progression de 3,9 %. Il en fut de même pour ce qui est du prix moyen au mètre carré (+ 1,7 %) qui a atteint 2 595 euros. Par ailleurs, notons que le prix moyen au mètre carré le plus élevé connu ces dernières années, a été observé en 2011, et il valait 2 665 euros.
Si les analyses se confirment, le prix au mètre carré ne devrait donc pas connaître une hausse importante au cours de cette année. La progression annuelle est de 0,8 %, soit 956 000 transactions en en 2018 contre 948 000 en 2017 ; une progression qui n’est pas homogène. En effet, en milieu parisien, il a été observé une baisse de 1,9 % contre une augmentation en province de 1,5 %.
07 janvier 2019 La Rédaction