Depuis que la marque allemande Opel a été rachetée à l’américain General Motors par le groupe français PSA en mars 2017, ce dernier s’efforce de redorer son blason. Pour ce faire, le constructeur français a ciblé entre autres des pays tels que le Chili ou l’Ukraine, mais également des pays du Maghreb comme le Maroc et la Tunisie.
Afin de remettre la marque allemande sur les rails, le groupe PSA s’est fixé pour objectif d’arriver à l’établir dans 20 pays en l’espace de 5 années. Elle va alors démarrer son rodéo par les deux pays que sont le Chili et l’Ukraine. Il s’agit, cependant, de territoires sur lesquels Opel n’est que très faiblement représentée.
En témoigne le nombre très peu élevé – 211 – de voitures qui ont été vendu en Chili au cours de l’année 2017. Carlos Gomes, le responsable du groupe PSA en Amérique latine, a d’ailleurs déclaré à ce propos : « Nous voulons tripler ou quadrupler les ventes en 2018. Le potentiel d’Opel là-bas est immédiat, le Chili est un bon test pour la marque car beaucoup de concurrents sont présents. »
Pour ce qui concerne l’Ukraine, la situation est à peu près au même niveau car il n’y a eu que 300 véhicules de vendus de ce côté-là pour le compte de l’année qui vient de s’écouler. Christophe Bergerand, le directeur de la zone Eurasie, a expliqué : « C’est un petit volume, mais un déploiement plus important pourrait être rapidement d’actualité. »
Le groupe français planche également – de concert avec l’équipe PSA Eurasie et l’équipe de développement international d’Opel – sur les stratégies à développer afin d’établir un réseau de concessionnaires sur le marché ukrainien. L’Afrique du Nord reste également un marché à conquérir pour Opel et PSA.
« Nous voyons de bonnes opportunités pour nous », a confié Michael Lohscheller, le président du directoire d’Opel. Ce dernier ne craint pas non plus que les ventes de la voiture de marque allemande viennent empiéter sur celles des automobiles Peugeot du constructeur français. D’après lui, « il y a des acheteurs qui choisissent sciemment une marque française et d‘autres qui agissent de même pour une marque allemande ».
Opel et le groupe français PSA comptent également prendre d’assaut le marché de la Russie après 2020. Christophe Bergerand s’est exprimé aussi à ce propos : « Opel s’est retirée du pays en 2015 et dispose là-bas d’un parc roulant important. Nous avons intérêt à revoir rapidement Opel en Russie, la marque est connue ici, mais il faudra le faire de manière profitable. »