De plus en plus de travailleurs optent pour le statut de freelancer avec les avantages et les inconvénients que cela peut offrir. Si vous êtes de ceux qui font le choix de devenir travailleurs freelance, voici 7 erreurs qu’il vous faudra éviter absolument.
La capacité à communiquer et à bien le faire est la force d’un véritable freelancer. Aussi bien à l’écrit qu’à l’oral, vous devez être irréprochable. C’est l’une des choses qui captivent l’attention du client qui a horreur des erreurs orthographiques. Pour s’attirer les faveurs de la clientèle dès départ, vous devez déployer des efforts pour mettre en valeur ce que vous avez comme atouts et dont le client pourrait tirer parti. Dans le même ordre d’idées, le bavardage inutile et ennuyeux dans le but de plaire aux clients est à éviter. C’est souvent l’effet inverse qui se produit. Il existe plusieurs moyens pour communiquer avec le client. Il est préférable de les diversifier. Les courriels à outrance, ou le fait d’imposer un appel vidéo à un client qui n’est pas toujours disponible pour ce type de conversation peut être contreproductif.
Il est fort probable que vous soyez tout seul à vos débuts. Inutile de vouloir vous illustrer dans tous les domaines de votre expertise. De nombreux freelancers prennent souvent le risque de vouloir tout aborder en même temps. En dehors du risque de livrer un travail bâclé, il y a celui du surmenage. Lorsque le volume de vos commandes commence à croître réellement, songez à déléguer une partie de votre travail. Cela est d’autant plus important que vous ne pouvez pas tout maîtriser. Certains aspects des demandes des clients peuvent se situer hors de vos domaines d’expertise. Déléguer une partie de votre travail est aussi une façon de profiter de l’expertise des autres et de grandir davantage.
Etant donné que le travail se fait à distance et qu’il n’y a aucune contrainte particulière en dehors des délais de livraison, beaucoup de freelancers, à un moment ou à un autre de leur carrière, se laissent aller à une certaine forme de procrastination. Si vous exercez depuis votre domicile, faites en sorte d’avoir un espace de travail et soyez rigoureux envers vous-même. Etablissez un todo-list quotidiennement et tenez-vous en à cela.
Si vous êtes freelance et que vous allez vous enregistrer sous le régime fiscal d’une SARL, vous allez vous retrouver à payer des impôts pouvant aller jusqu’à 38,83 % de vos revenus annuels. Or, cette imposition ne correspond pas du tout au type de travail que vous faites. Normalement, votre impôt ne peut excéder une marge de 15,25 % de vos bénéfices. Chaque régime fiscal à ses avantages et inconvénients dont il faut être au courant avant de faire un choix.
Vos contacts sont en quelque sorte la raison d’être de votre activité. Il est donc vital que vous mainteniez le contact avec vos clients quand bien même votre prestation a pris fin. Ce conseil reste valable pour ce qui concerne vos fréquentations. Vous pouvez décrocher des contrats de travail rien qu’en vous faisant connaître dans votre entourage proche. Ce sont peut-être ceux-ci qui vous recommanderont auprès de personnes qui auront besoin de votre expertise.
Les remarques peuvent venir aussi bien de vos clients que de ceux qui vous assistent dans votre tâche. Elles sont en général de nature constructive et ne dégradent pas la qualité de votre travail. Lorsqu’elles proviennent d’un client, il est important de pouvoir les intégrer automatiquement pour pouvoir prolonger son contrat. Si ce dernier se rend compte que ses idées ne sont pas prises en compte, il ne se fera pas prier pour louer les services d’un autre freelancer plus accessible que vous.
Votre profession vous fait obligation de payer des impôts. Ceci dit, il est important que vous sachiez exactement sous quel régime juridique enregistrer votre activité pour ne pas vous retrouver à payer des sommes faramineuses par rapport à vos gains. En d’autres termes, si vous exercez en votre nom propre, ce qui est souvent le cas pour les freelancers, un régime EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée serait la meilleure option pour vous. Mais cela n’exclus pas qu’avec le temps vous changiez de régime. Cela interviendra lorsque vos bénéfices auront atteint un niveau vraiment élevé.
En ce qui concerne le régime social, il vaut mieux savoir à quoi s’en tenir sinon vous passerez simplement à côté de tout un tas d’avantages liés à votre statut. Dans le cas du freelancer, il est possible de pouvoir bénéficier du régime social de salarié. En France, les termes de cette disposition sont contenus dans la loi Madelin. Il est donc important de se renseigner avant de choisir son régime social.
Au-delà de tout ceci, prenez le temps de vous reposer aussi, de déstresser. Votre organisme en a bien besoin si vous souhaitez véritablement continuer à travailler et à être productif.