La firme à la pomme a connu une période moins bonne à la bourse de Wall Street hier lundi. Et cela serait dû – si l’on s’en tient aux informations du quotidien japonais Nikkei – au fait que Apple ait décidé de revoir ses objectifs à la baisse en ce qui concerne la production de ses iPhones X pour le compte du premier trimestre de 2018.
Suite à la mévente dont ont fait l’objet ses nouveaux smartphones iPhone X sur la période de la fin d’année 2017 en Europe, aux États-Unis ainsi qu’en Chine, la firme à la pomme a annoncé qu’elle compte revoir à la baisse – c’est-à-dire réduire de 50% – l’objectif de production des appareils en question. Une annonce qui indéniablement, n’aura pas fait beaucoup de bien à la valeur de son action à la bourse de Wall Street. Selon le quotidien Nikkei, l’iPhone X de la firme de Cupertino aurait fait les frais de son prix un peu trop élevé de 999 dollars sur le sol américain et de 1159 euros en France. Ainsi, le lundi 29 janvier 2018, à la bourse de Wall Street, l’action du groupe actuellement mené par Tim Cook, a chuté exactement de 2,07% en ouverture. Aux environs de 19h GMT, le titre Apple – qui fait partie des trois indices DJIA, S&P 500 et Nasdaq – a enregistré une baisse de 1,75% portant la valeur de l’action à 168,51 dollars. Ce qui se classait comme étant l’une des régressions les plus importantes de l’indice Dow Jones. Alors que l’action Apple avait atteint une valeur record de 180,10 dollars il y a seulement une dizaine de jours – précisément à la date du 18 janvier – elle a enregistré lundi sa première chute pour le compte de cette année 2018.
De nombreux analystes comptaient sur les quelques révolutions apportées à l’iPhone X pour permettre à Apple de réaliser un maximum de bénéfices, mais il en a été autrement. En fait, depuis le lancement de l’iPhone 6 en 2015, le récent flagship de la marque lancée par Steve Jobs est le premier terminal à débarquer avec un look amélioré, notamment avec un écran Oled sans bords et une technologie de reconnaissance faciale.
Mais cela n’a pas suffi à entraîner l’effet « Supercycle » dont on a entendu parler chez certains analystes. « C’était censé être l‘année du Supercycle et si Apple n‘a pas été en mesure de générer une croissance substantielle en terme d‘unités cette année, cela rend un peu prudent sur les futurs cycles de l‘iPhone », a laissé entendre James Cordwell de chez Atlantic Equities.
Tout cela n’empêche quand même pas Apple de garder un certain optimisme en ce qui concerne ses smartphones les moins chers comme l’iPhone8, l’iPhone 8 Plus et l’iPhone 7. La firme maintient son objectif de production de 30 millions d’unités sur ces modèles.