En septembre, le Bureau national des statistiques chinois avait annoncé une augmentation du profit des industries chinoises qui s’élevait à 27,7% et qui a induit une augmentation du profit annuel à hauteur de 25,1%.
Depuis le début de cette année, la tendance globale est à la hausse pour l’empire du Milieu. En effet, l’augmentation de 25,1% du profit annuel annoncé équivaut à une somme de 625 milliards d’euros, environ 745 milliards de yuans. Selon les analystes, cela serait en bonne partie lié à la baisse des coûts, ainsi qu’à la marge d’exploitation qui est passée à 6,24 %. Une hypothèse que semble confirmer le BNS en avançant que le plafond des marges de profits était de 6,250 milliards de yuans sur la période allant de janvier à octobre. Cela équivaut à une hausse de 23,3%. Selon le BNS, cette tendance a également impacté le secteur des mines qui a connu un bond en avant de 405,4%.
De tout ceci, il ressort qu’au cours des trois premiers trimestres de cette année, le produit intérieur brut de la chine a frôlé les 7% ; plus exactement il a atteint 6,9%. Un succès que le pays doit non seulement aux secteurs de la manufacture et de l’industrie, mais également à celui de l’immobilier. En effet, sans les dépenses que le gouvernement de Pékin avait engagées dans le domaine de l’immobilier, notamment industriel, cette explosion n’aurait certainement pas été aussi fulgurante. Les investissements effectué dans l’immobilier ont donc concouru à renforcer les bases du marché industriel chinois.
Mais cette dynamique, va-t-elle se poursuivre jusqu’à la fin de l’année et s’étendre sur 2018 ? Les avis restent partagés à ce sujet.
Certains analystes prédisent que la Chine pourrait atteindre l’objectif de 6,5% qu’elle s’est fixée en ce qui concerne son taux de croissance annuel, même si son industrie connaissait un léger ralentissement en fin d’année. D’autres avancent même qu’elle pourrait aller au-delà de cet objectif.
Face à l’endettement de la Chine, le gouvernement avait pris quelques mesures qui pourraient avoir un impact négatif sur l’économie du pays. En effet, certains analystes s’attendent à une perte de vitesse sous peu. Ils justifient leur position par le fait que la production industrielle, les ventes en détails et les investissements dans les actifs fixes commencent à baisser en intensité. De 6,6% en septembre, la production industrielle est passée à 6,2% à la fin du mois d’octobre ; et alors que les prédictions espéraient 10,4% pour les ventes en détail, elles n’ont atteint que 10 %, contre une croissance en investissements fixes de 7,3 %, alors que le taux fixé était de 7,4 %.