Le Richard Branson que nous connaissons aujourd’hui est un milliardaire, à la tête de plus de 300 entreprises disséminées à travers le monde. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Il fut un temps où Sir Richard Branson était un adolescent dyslexique ayant abandonné ses études à 16 ans. Voici ce qui a fait de cet homme, sur lequel beaucoup n’auraient pas parié, celui que beaucoup veulent devenir aujourd’hui.
Richard Branson est connu aujourd’hui comme le riche propriétaire de Virgin, nom porté par plus de 300 entreprises dans des domaines variés et se trouvant dans plus de 30 pays. Il n’est pourtant pas né avec une cuillère en or dans la bouche, bien au contraire. Pour parvenir au niveau où il en est aujourd’hui, il a dû faire un bout de chemin, n’ayant à certains moments pour compagnons et soutien que ses convictions qu’il partage volontiers avec nous aujourd’hui. “Les opportunités sont comme les autobus, il y en a toujours un autre qui arrive” aime à dire Branson.
Cette assertion est l’un des principaux piliers du mode de pensée de Richard Branson. S’il a pu avoir autant d’entreprises dans des domaines aussi variés, c’est parce qu’à chaque fois qu’un besoin ou une envie s’est fait sentir, il a posé les actes nécessaires pour le satisfaire. Par la suite, sentant que d’autres personnes en avaient également besoin il en a fait une activité, et boum !, une nouvelle entreprise qui fait son apparition. L’exemple le plus connu dans ce domaine est la situation ayant conduite à la création de sa compagnie aérienne, Virgin Airlines. Richard Branson devait se rendre dans les îles Vierges quand son vol a été annulé. Ne pouvant se résoudre à ne pas y aller –une fille qu’il tenait particulièrement à voir l’y attendait-, il s’est décidé à affréter un avion pour son déplacement. Malheureusement, il n’avait pas les moyens de louer à lui seul l’appareil. Il a donc pris une ardoise sur laquelle il a inscrit ” Virgin Airlines, Îles Vierges. 29$”. Naturellement, ceux qui devaient se rendre sur l’île comme lui ont payé des places, lui permettant d’avoir l’argent nécessaire pour l’affrètement et le voyage a été fait. Non content d’avoir rencontré la fille en question, il a également créé par la même occasion sa compagnie aérienne. Notons qu’à l’époque, il n’avait pas la moindre idée du fonctionnement d’un avion encore moins de celle d’une compagnie aérienne. Ceci est donc l’un des secrets de Richard Branson qu’il partage d’ailleurs volontiers avec le monde. Comme il le dit, nous commençons tous au même niveau : pas d’argent, pas de ressources, pas de contact, pas d’expérience. Mais les gagnants, contrairement aux autres choisissent de commencer quand même.
Il ne faut pas s’y tromper, les entreprises Virgin ont réussi en grande partie à cause du travail de leur dirigeant. Loin de se complaire dans son rôle de PDG et de rester les bras ballants, l’icône du management intuitif a mis la main à la pâte, travaillant à côté de ses employés, autant, sinon plus que ces derniers. Ce faisant, il a instauré au sein de ses entreprises, une culture de l’excellence qui a permis à ces dernières de continuer à prospérer, et ce, même quand il leur accordait moins d’attention qu’au début. L’empire que constitue aujourd’hui Virgin, n’a été possible que grâce à la détermination et à la débrouillardise de son créateur qui mettait autant de cœur à définir et à réaliser les plus petites tâches qu’à élaborer de grands plans, parfois qualifiés de fous par son entourage.
Que ce soit pour ses employés, ses partenaires, ou ses conseillers, Sir Richard Branson a toujours soigneusement choisi son entourage. Il est en effet conscient du fait qu’une réussite solitaire n’existe pas. Ceci explique sûrement pourquoi, même à la tête de la fortune qui est la sienne, il est demeuré une personne ouverte aux autres, facile à aborder, avide de rencontres et plus important, sachant écouter. Pour ses employés, il les choisit compétents et dignes de confiance, mais également différents. Comme il le dit, la diversité est une source de richesse, des personnes avec des vues similaires mais des nuances différentes peuvent faire ressortir d’impressionnantes idées. C’est ainsi qu’il est aujourd’hui entouré de Gordon McCallum et Stephen Murphy, pointures de la finance.
La vision à long terme est également l’une des clés de la réussite de Virgin. Le rendement à court terme n’est clairement pas leur but, mais plutôt l’établissement d’une base clientèle solide et durable. Là également, le relationnel prime sur le profit car le groupe est conscient de la valeur d’un client satisfait. “Je ne me suis jamais lancé dans un business uniquement pour gagner de l’argent. Si cela doit être l’unique motivation, alors je pense qu’il vaut mieux rester chez soi.” Ce dernier est non seulement fidèle, mais constitue également une publicité gratuite, donc susceptible d’entraîner de nouveaux clients. La conservation de la clientèle passe également par l’offre d’une bonne qualité de produits ou services. Enfin, Richard Branson fait d’une priorité la préservation de la planète.