Avec le confinement, les habitudes alimentaires ont été fortement bouleversées. Pour s’approvisionner, les consommateurs se sont pour la plupart rués sur les produits qui peuvent être conservés plus longtemps. Pâtes, farines, œufs, riz sont entre autres les produits les plus achetés au détriment des produits frais. Certains produits de grande consommation ont plus que jamais la cote auprès des consommateurs, au point d’être en rupture, le tout associé au boom du commerce en ligne. Pour maximiser le chiffre d’affaires de votre e-commerce, voici les produits sur lesquels il faudra miser.
Il ne fait aucun doute que les tendances de consommation ont été fortement bouleversées par la crise sanitaire. Malheureusement, certaines catégories de produits n’ont pas résisté aux conséquences du confinement.
Après le 17 mars, d’autres catégories de produits, qui n’étaient pas classés parmi les produits en souffrance, ont fatalement changé de statut. Pour la plupart, ce sont des produits dont les consommateurs peuvent facilement se passer étant en confinement chez eux. En termes de pourcentage de chute de vente, voici ce qu’il faut retenir :
Dans le même temps, 3 autres catégories de produits cosmétiques font exception, à savoir : les dentifrices (+11 %), les shampoings (+9 %) et les gels douches (+7 %). La hausse des ventes de ces catégories est principalement le fait de la tendance au stockage. Il est donc fort probable qu’au cours des semaines à venir, ce dynamisme connaisse une baisse.
En plein confinement, les produits de fête n’ont clairement plus la cote depuis plusieurs semaines, la saison n’étant pas propice à ce type de produits. Le plus touché reste l’alcool, notamment tout ce qui est champagnes, apéritifs et vins pétillants.
Entre autres produits festifs en net recul de vente, il y a :
Cette tendance a corsé une année 2019 déjà très morose pour le secteur depuis la mise en application de la Loi Alimentation.
Voilà maintenant plusieurs années que les ventes des produits de l’épicerie sucrée sont en chute libre parce que les Français ont décidé de réduire leur consommation. Sur l’ensemble de l’année 2019, ils avaient déjà connu un recul considérable. Depuis le début du mois de mars, cette baisse s’est considérablement accentuée, étant des produits jugés non essentiels. C’est le cas par exemple des produits comme :
Malgré cette avalanche, certains produits sucrés parviennent tout de même à résister à la crise. Il a justement fallu cette crise mondiale et la mesure de confinement pour que certains produits, autrefois en souffrance, aient leurs lettres de noblesse.
C’est le cas des chocolats pour enfants, des pâtes à tartiner, des confiseries de chocolat et des tablettes de chocolat. Actuellement, les produits apéritifs comme les chips, les olives, les saucissons ne connaissent pas encore la mévente.
Malheureusement, cela ne suffira pas pour sauver la saison de Pâques 2020. En dépit de cette résilience, la vente des produits typiques de cette saison a reculé de 33 % comparativement à la saison de Pâques 2019.
Parmi les produits dont les ventes ont atteint des pics figurent tous ceux qui restaient de longs mois dans les rayons sans aucune attention particulière de la part des consommateurs.
Pourtant, au cours de la semaine allant du 9 au 15 mars, la vente de ces produits a connu une hausse de +87 %. On compte parmi ceux-ci le savon, les gels hydroalcooliques et les premiers soins de façon globale. Le nombre des ventes a explosé aussi bien en grande surface que sur les sites de vente en ligne.
Certaines catégories qui souffraient déjà avant font plus que jamais partie des tendances négatives en raison de cette période de crise qui agit comme un catalyseur. Ce constat effectué en France confirme ceux réalisés dans la plupart des pays européens où les mêmes catégories de produits sont en souffrance.
Le risque que les tendances se prolongent est plus que jamais certain, si l’on s’en tient aux leçons de la crise financière de 2008. L’après-confinement risque surtout de mettre en difficulté les produits sucrés jugés beaucoup trop superflus qui risquent d’être sérieusement remis en cause.
Cependant, tout porte à croire que le e-commerce ainsi que les produits proposant une promesse alternative comme le végétal, le local, le bio, l’écolo bénéficieront d’une remontée spectaculaire à la sortie de la crise.