Pouvoir, force et autorité sont trois notions que l’on confond parfois, mais qui, en réalité, sont distinctes quoique complémentaires. Que l’on soit en administration, en politique ou encore dans le domaine militaire, l’histoire enseigne que tous les leaders qui s’imposent par la force finissent toujours par perdre leur autorité. Alors, comment s’y prendre pour que vos collaborateurs reconnaissent en vous le manager que vous êtes et pour que votre pouvoir s’exerce aisément ? Voici quelques astuces qui, bien appliquées, vous aideront sans aucun doute, à conserver et à mieux exercer votre autorité.
Il est très important que vos collaborateurs sachent dès l’entame les limites à ne pas franchir. Il est certain que la définition de ces limites reste suggestive, et c’est la raison pour laquelle vous ne devez pas prendre ces dispositions tout seul. Vous devez les convier à une réflexion commune en faisant appel aux méthodes de gestion participative en vue d’aboutir à l’élaboration de ce qui s’apparentera à un règlement intérieur explicite ou implicite. L’avantage ici, c’est que dès que l’un d’entre eux osera outrepasser la ligne tracée, en tant que manager, il vous sera facile d’appliquer la sanction correspondante. Mais faites attention à ne pas vous laisser prendre dans le piège du pouvoir. Il est facile de punir. Donnez-vous le temps nécessaire pour analyser la situation sous tous les angles possibles avant de prendre la décision de sanction, ce qui doit seulement être un ultime recours.
En un mot, il est question d’avoir de la vision. Le manager est celui qui sait voir de loin, il a du flair et arrive à anticiper les changements. C’est par cela que vos collaborateurs auront facilement foi en vous. Mais n’en abusez pas pour imposer votre façon personnelle de voir les choses.
L’erreur de beaucoup de managers ou de dirigeants, c’est qu’ils se laissent submerger par l’essence du pouvoir. Quand vous avez le pouvoir de décider, cela devrait vous pousser deux fois plus à la réflexion et au calme. Pensez avant d’agir. Evitez de confondre le rôle du manager à celui d’un Roi. Si vous imposez votre personne et votre véto, vous risquez de susciter des désobéissances au sein de votre équipe, et cela ne profitera pas à votre entreprise. Les employés ne fonctionneront plus qu’au minimum de leur potentiel réel. Pensez plutôt à les associer aux prises de décision.
L’une des choses qu’il vous faudra apprendre à faire, c’est de résoudre les problèmes dès qu’ils se posent, sans attendre que les situations s’empirent. Il faut également conserver votre neutralité lors de la résolution de ces problèmes. Incitez votre personnel à s’ouvrir à vous.
Cultivez-vous chaque jour, du mieux que vous pouvez. Le manager devrait avoir une densité cognitive telle qu’il lui sera aisé d’apporter des réponses à presque toutes les questions ou inquiétudes de ses collaborateurs. Vous devez conserver une certaine supériorité par rapport à vos collaborateurs.
Ce dernier point aurait pu être le premier. Savoir écouter est une obligation. On considère que c’est 51% de votre temps que vous devez dédier à cela pour vous rendre efficace et aimable auprès de vos collaborateurs.
28 février 2017 La Rédaction