En avril prochain aura lieu le sommet du G20 avec l’Argentine pour assurer la présidence. L’État français, soucieux des proportions que prend la valeur du Bitcoin, a décidé d’écrire à l’institution pour que la question soit étudiée, notamment sous l’angle de la lutte contre le blanchiment d’argent.
C’est dans un contexte comme celui-là, où rien ne permet de tracer les utilisateurs de bitcoin que la France a décidé de pousser la réflexion au plus haut niveau. « C‘est une proposition que portera la France à l‘occasion du prochain sommet des ministres des finances du G20. Je suis là pour garantir la sécurité aux épargnants. Il y a un risque spéculatif évident. Il faut le regarder, l‘examiner, et regarder comment (…) avec tous les autres pays membres du G20 nous pouvons réguler le bitcoin », avait déclaré Bruno Le Maire, ministre de l’économie française. Il est aussi fortement craint que le bitcoin ne soit qu’une monnaie spéculative et qu’à terme, sa bulle finisse par exploser pour créer une situation économique catastrophique sans précédent.
Depuis le début de cette année 2017, la valeur du bitcoin n’a pas cessé de grimper. 1700 %, c’est le gain qui est le sien et il est possible que l’on frôle les 2000 % avant 2018. Sur la bourse d’échange du groupe CME aux États-Unis, le Bitcoin a connu une légère chute de 6%. Sa valeur est donc de 19 500 dollars. Certains analystes estime même que la montée vertigineuse de la valeur de cette crypto-monnaie va pas se poursuivre et atteindre les 100,000 dollars.
En effet, il apparait que cette baisse notée aux États-Unis a été expliquée comme une probable méfiance de la part des investisseurs qui se montreraient un peu méfiants vis-à-vis des lancements des premiers contrats sur le Bitcoin par CBOE Global Markets. « Il s’agit d’une toute nouvelle classe d’actifs et il se peut que les investisseurs veuillent d’abord voir comment ça se passe avant de s’aventurer sur le marché », avait expliqué Spencer Bogart, associé de Blockchain Capital.
Il est aussi craint que cette monnaie virtuelle ait servi comme moyen de financement pour des activités terroristes. Comme on le sait, grâce au blockchain, il est impossible de tracer une quelconque transaction. Il est donc proposé comme mesures à prendre pour réguler le bitcoin, la fin de l’anonymat, même avec les cartes prépayées.
Il reste maintenant à savoir dans quelle mesure ces propositions pourront être appliquées. Il a été retenu que chacun des pays dispose d’une durée de 18 mois pour se prononcer sur la question et faire connaître sa position.