Le mois de janvier s’est achevé sur de belles notes en matière d’emploi et de salaires aux États-Unis. Le département du Travail a, en effet, annoncé, le vendredi 2 février, un nombre total de 200.000 emplois créés seulement en janvier.
Le nombre des emplois crées a connu une augmentation sur le territoire américain en janvier, et il en est de même pour ce qui concerne les salaires. Cette augmentation du nombre des emplois se situe nettement au-dessus des prévisions des analystes. Ceux-ci avaient estimé le nombre de nouveaux emplois à 180.000. C’est donc une différence de 20.000 emplois qui augure d’une inflation pour le compte de cette année.
Au cours du mois de décembre, le nombre des emplois crées était de 160.000. Il faut préciser que les 200.000 emplois du mois de janvier n’intègrent pas le domaine de l’agriculture. Le niveau des salaires horaires a connu une augmentation de 0,4 % en décembre pour descendre à 0,3 % en janvier. En outre, le consensus attendait que l’augmentation des salaires sur la période d’un an s’établisse autour de 2,6 %. Mais contre toute attente, elle a atteint 2,9 %, le taux le plus élevé enregistré depuis 2009.
Ces chiffres sont le témoignage d’une administration dont les efforts au niveau économique commencent à porter leurs fruits. Cela serait, en partie, dû à une augmentation de la demande au niveau intérieur et mondial. Avec la réforme fiscale votée et mise en œuvre par le Gouvernement, les analystes ne s’attendent pas à ce que celle-ci ait sur le court terme, un impact direct sur l’économie américaine.
Cependant, selon le cabinet Gray & Christmas, dans cette atmosphère d’attente, il y a seulement sept entreprises qui ont annoncé des recrutements en rapport avec la réforme. Ces entreprises parmi lesquelles figure Apple, envisagent effectuer un total de 37.000 recrutements environ.
C’est la première année des statistiques liées au secteur de l’emploi de l’administration Trump qui prend ainsi fin avec le mois de janvier. Pour l’instant, la moyenne de création d’emplois est de 176.000. Pour rester dans la norme et en conformité avec la croissance de la frange de la population légalement en âge d’exercer un emploi, l’État américain doit pouvoir créer entre 75.000 et 100.000 emplois par mois.
Il faut souligner, en outre, que dans sa dynamique qui consiste à prioriser les emplois et les intérêts des américains, Donald Trump a récemment renié l’accord de la COP 21 sur la sauvegarde de l’environnement signé à Paris. Mais cela lui permettra-il de battre la moyenne de création d’emploi de l’administration Obama qui était de 208.300 au cours de la dernière année de son mandat ?
Jeudi 8 Février 2018 La Rédaction