Comme quoi, les bonnes choses ne durent jamais. Après la hausse que la bourse américaine a connue ces derniers jours, c’est le moment de constater une chute des indices ; décevant pour les investisseurs.
Seulement deux séances passées et maintenant c’est la descente pour l’indice en bourse. Vendredi dernier, les indices boursiers ont terminé sur une pointe décevante et de mauvais augure. Le Dow Jones a dû se séparer de 0,04 % de ses points, autrement dit 7,13. Même son de cloche du côté du S&P 500 qui a perdu 1,99 point. Seul le Nasdaq semble avoir déjoué cette ferveur néfaste en finissant avec 5,61 de plus. Le seul point positif dans toute cette avalanche soudaine, c’est que sur l’ensemble de la semaine, les indices boursiers affichent une avancée de 1,3% en ce qui concerne le Dow Jones, de 1% pour le S&P 500 et de 1,9% pour le Nasdaq. Un autre point dont les américains peuvent de réjouir, c’est que le département du commerce a fait entendre que le PIB est en hausse de 1,9%. En 2016, cette augmentation était de 1,6%. Par contre, en comparaison, c’est le niveau le plus faible de croissance obtenu depuis 2011. Les mauvaises nouvelles ne s’arrêtent pas là.
Une perte de 1% pour le pétrole. L’univers de cette marchandise semble paradoxal, ce qui risque de fortement compliquer l’équation. En effet, le nouveau mot d’ordre dans les pays de l’OPEP est la réduction de la production. Mais sur le territoire américain, le gouvernement a opté pour une augmentation de la production pour satisfaire la demande.
A l’exception peut-être du dollar qui continue d’amorcer sa montée, bon nombre de secteurs ne bénéficient pas de l’effet Trump. Par exemple, American Airlines qui, malgré tout, est resté dans la limite des résultats annoncés, chute de 5,32%. Résultante de la crainte nourrie par les investisseurs en rapport avec les problèmes salariaux qui se posent au sein de la compagnie.
Qu’on se souvienne que le nouveau gouvernement avait annoncé des taxes de 20% sur les importations en provenance du Mexique. Le revers de ces propos malencontreux, c’est que les titres de Wal-Mart Stores et Kroger ont subi une perte de 1%. La liste semble un peu plus longue, puisque le même effet a été constaté chez Whole Foods Market qui a perdu 2,82%. Cette perte en gain risque de s’aggraver avec la politique de « l’America First » prônée par le nouvel homme fort de la Maison Blanche. En effet, les supermarchés ne sont pas exempts de la dégringolade. Cela s’explique par un fait pourtant assez simple, c’est du Mexique que proviennent une grande partie des produits de consommations des américains.
02 février 2017 La Rédaction