Le 7 novembre, au cours du Web Summit 2016 à Lisbonne au Portugal, Mark Schroepfer, le CTO de Facebook, a dévoilé la vision future du célèbre réseau social Facebook sur les 10 prochaines années. Ce grand projet est axé sur les trois grands points que sont : l’accès à internet, les intelligences artificielles et la réalité virtuelle.
Comme tout réseau social qui se respecte, Facebook désire s’agrandir et devenir une plateforme au travers de laquelle la population mondiale pourra échanger et faire des rencontres. Pour cela, il faudra que le niveau actuel de la connectivité qui est de 3,2 milliards d’individus seulement sur les 7,4 milliards d’humains sur terre, augmente de sorte à atteindre même les hameaux les plus reculés. La firme a pour cela déployé le projet du satellite Amos-6 (à 200 millions de dollars) qui, malheureusement, a explosé le 1er septembre dernier avec la fusée Falcon 9 de Space X. Ce projet était destiné à favoriser la connectivité dans la région subsaharienne de l’Afrique. Malgré cet échec, le CTO de Facebook, Mark Schroepfer, reste optimiste quant à la réussite du projet Aquila. L’ingénieur Jay Parikh explique : « Aquila est un drone autonome qui vole à près de 60.000 pieds (16.000 mètres d’altitude, soit 6.000 de plus qu’un avion de ligne) et serait “capable d’envoyer des gigabits de donner à une cible grosse comme une pièce de monnaie depuis cette altitude ».
Ce volet reste encore secret, mais nous savons au moins que Facebook envisage, après avoir rendu Internet accessible à tous, de créer des robots pour remplacer ses employés d’ici 10 ans. Et ce projet semble être en bon chemin, car leurs IA (Intelligences Artificielles) sont déjà en train d’apprendre à faire de la reconnaissance faciale mais aussi de la reconnaissance d’objets. De plus, même si Mark Schroepfer reste évasif sur le sujet, il faut noter qu’il a souligné des points tels les progrès dans le domaine de la reconnaissance automatique d’image et les « travaux pionniers en la matière » de Yann LeCun, responsable de la réalité virtuelle du labo d’intelligence artificielle ouvert à Paris depuis juin 2015 ; mais aussi les progrès actuels du « Style Transfer », une application qui permet d’apposer des filtres vidéo en direct.
En dernier ressort, le Schroepfer a présenté la réalité virtuelle avec enthousiasme en ces mots : « Une réalité virtuelle qui permet de parler aux avatars de ses proches et d’interagir avec eux peu importe où ils se trouvent ». Il va plus loin pour convaincre les plus sceptiques en les exhortant à se focaliser plus sur les avantages que sur leurs peurs et appréhensions. Il appuie cela en laissant voir un selfie en réalité virtuelle de Mark Zuckerberg, sa femme et leur chien ; une prise qui date d’octobre lors de l’Oculus Connect.
20 janvier 2017 La Rédaction