Envisagez-vous d’agrandir le marché, d’apporter quelques améliorations à vos activités ou de démarrer votre commerce sans grands moyens ? Un prêt peut vous procurer l’appui financier nécessaire, mais comment en obtenir un quand les banques sont de plus en plus réticentes à en accorder ? Suivez nos 7 conseils pour mettre toutes les chances de votre côté.
Au moment du choix des sociétés pour des prêts, l’institution financière cherche avant tout à avoir l’assurance que vous serez en mesure de rembourser votre emprunt. Pour cela, elle vous demandera un certain nombre de documents financiers clés, parmi lesquels un état complet de tous vos comptes bancaires sur les trois dernières années (bilans financiers, comptes de résultat, rapprochements bancaires…), l’état actuel de vos comptes qui ne doit pas dépasser 90 jours, ainsi que l’échéancier de l’ensemble de vos dettes, et la répartition de vos comptes, créditeurs comme débiteurs. Si vous venez de créer votre société, pensez à fournir un prévisionnel financier réaliste complet, accompagné de votre bilan et de vos comptes de résultat. Ce document est un outil de référence pour l’accord d’un prêt. Basez donc son élaboration sur des faits qui peuvent être facilement vérifiés (analyses de marché sectorielles, chiffres d’affaires de vos concurrents, etc.).
Veillez à rédiger un petit résumé analytique qui doit comporter des informations concernant votre parcours et vos expériences dans le domaine des affaires, une courte présentation de votre activité, le montant du prêt que vous souhaitez obtenir, la finalité de ce prêt, sans occulter de mentionner la manière dont vous vous y prendrez pour le rembourser.
Si votre équipe a déjà une certaine expérience pour rentabiliser un prêt, c’est super ! Mais encore faudrait-il le prouver par des moyens rassurants comme la fourniture du curriculum vitae de chacun de vos partenaires et de chaque membre composant l’équipe de direction. Il est essentiel que vous mainteniez le navire à flot jusqu’à ce que vous finissiez de rembourser votre prêt. C’est justement l’existence de cette capacité que les prêteurs cherchent avant tout à vérifier. Les différents CV leur permettront d’avoir une vision claire du parcours de chaque dirigeant de votre entreprise et les rendront plus enclins à consentir au prêt.
Un tel document permettra aux potentiels prêteurs d’avoir une plus grande compréhension des spécificités de votre entreprise et de la façon dont elle fonctionne. Un profil d’entreprise pouvant recouvrir une multitude d’informations, vous devez le façonner de sorte à faire ressortir les différents aspects susceptibles d’intéresser les potentiels prêteurs. Ce document doit contenir les informations basiques à propos de votre activité (votre domaine d’activité, le lieu de votre siège social, une courte histoire de votre société, les produits et/ou services que vous offrez, etc.), les informations financières concernant votre activité (le montant des rémunérations annuelles, les évolutions à venir, la concurrence actuelle ou celle qui peut survenir, etc.) et la constitution de la société (le nombre exact d’employés, l’étendue de votre clientèle, la liste de vos fournisseurs,etc.).
Si vous souhaitez réellement décrocher ce prêt pour votre PME, il est important de rédiger une excellente proposition de prêt qui établit la conséquence entre l’utilisation exacte du montant emprunté et la somme demandée. Chacune des institutions bancaires que vous approcherez aura ses exigences propres, mais de façon générale, il s’agit d’informations additionnelles concernant votre stratégie marketing, la forme légale de votre structure et votre positionnement sur le marché.
Les institutions financières rechignent aujourd’hui à faire des prêts parce qu’elles ne sont pas rassurées par la capacité de remboursement des emprunteurs. Il faut donc prouver au prêteur que contrairement à d’autres structures, vous serez un emprunteur sérieux. Pour cela, fournissez une déclaration de remboursement du crédit dans laquelle vous décrirez la manière dont vous comptez procéder pour le remboursement, en insistant sur vos différentes sources de remboursement, de même que les dates limites que vous allez respecter. Indiquez-y distinctement les assurances que vous avez dans le cas d’un défaut de paiement, sachant qu’aujourd’hui la majorité des banques exigent une caution pour de petits montants et une hypothèque pour de plus grands. Prévoyez au minimum deux solutions jokers comme un revenu secondaire ou un certificateur pour rembourser le prêt.
Il peut parfois être très difficile d’obtenir des prêts auprès des établissements publics qui demandent beaucoup de garanties. Pensez donc à vous tourner vers des organismes financiers privés spécialisés dans le prêt. Il est vrai que ceux-ci pratiquent des taux d’intérêts beaucoup plus élevés que ceux des banques à cause du risque qu’ils encourent, mais ces taux se perçoivent beaucoup moins sur de petits montants.
Vendredi 12 Avril 2019 La Rédaction