Le pétrole, le gaz et les autres énergies fossiles s’épuiseront dans quelques décennies. Cette perspective peut paraître effrayante, mais de nombreuses recherches sont déjà en cours pour suppléer ces sources d’énergies. Des idées les plus farfelues et controversées aux plus populaires, voici ce qui pourrait être les énergies de demain.
Les énergies fossiles seront épuisées avant la fin de ce siècle. Si personnes ne sait encore avec exactitude quand cela adviendra et que les producteurs de cette sorte d’énergie l’annoncent pour bien plus tard, tout le monde est d’accord sur le futur épuisement. Face à cette situation, de nombreuses recherches ont débuté depuis plusieurs années pour trouver de nouvelles sources énergétiques. Voici les plus significatives.
Cette solution est l’une des plus anciennes face à la pénurie énergétique en perspective. Son exploitation a, dans un premier temps, été envisagée depuis la terre. L’énergie solaire que nous utilisons actuellement résulte principalement de l’utilisation des rayons solaires et de la chaleur engendrée par l’axe. Grâce à l’utilisation des espaces désertiques à travers le monde, on espère pouvoir produire assez d’énergie pour tout le monde. Mais cette production d’énergie est soumise aux conditions atmosphériques telles que les gaz atmosphériques et les couvertures nuageuses, ou tout simplement de la nuit. C’est pourquoi les chercheurs envisagent aujourd’hui la collecte de l’énergie solaire depuis l’espace pour contourner ces obstacles. Le procédé consistera à déployer dans l’espace proche de la terre, une plate forte géante qui récoltera la lumière du soleil qu’elle convertira en énergie électrique avant de le transmettre aux récepteurs terrestres. Sa situation dans une orbite haute où le soleil brille presque toujours, assurera la continuité de la fourniture. Des lasers pourraient selon certains être utilisés pour la transmission de l’énergie, même s’ils représentent un potentiel danger selon d’autres. Même si le projet est jugé trop coûteux et pas assez productifs par les critiques du système, le fait qu’il soit considéré par la NASA lui donne quand même un certain poids.
Des recherches sont en cours pour extraire la chaleur des roches chaudes entourant et constituant les volcans. Le processus utilisé est la fracturation hydraulique qui consiste à injecter de l’eau dans les fissures des formations géologiques afin de créer de la vapeur d’eau. Les chercheurs espèrent pouvoir alimenter ainsi les turbines électriques souterraines. Mais la fracturation fait l’objet de vives protestations à travers le monde, car elle est connue pour engendrer des tremblements de terre.
Ces formes d’énergie sont déjà largement utilisées dans le monde. L’énergie des vagues est produite à partir de fermes d’ondes qui sont déployées, telles des bouées et qui transforment le mouvement des vagues en énergie. La force du vent quant à elle est transformée en énergie grâce aux champs éoliens. Ces deux alternatives ont l’avantage d’être libres et prévisibles. De plus, l’énergie des vagues s’accumule plus lentement et se dissipe plus progressivement, ce qui la rend plus facile à intégrer dans le réseau électrique.
Selon les chercheurs, un accélérateur de particule beaucoup plus petit que les actuels pourrait être une bonne solution à la crise énergétique. Propulsé par le thorium, substance naturelle radioactive, elle pourrait produire une quantité impressionnante d’énergie. Une tonne de cet élément permet en effet de produire une quantité égale à celle que fournirait 200 tonnes d’uranium ou 3.5 millions de tonnes de charbon. Même si cette solution paraît très concluante, elle pourrait être ralentie par les risques induits par l’utilisation de l’énergie nucléaire.
L’utilisation de l’énergie de la biomasse consiste globalement à transformer certains de ses éléments tels que les feuilles et le bois en des gaz qui pourront être brûlés à leur tour. Ce type d’énergie présente l’avantage de pouvoir être stockée et donc d’être produite et utilisée en temps voulu. Les critiques de cette solution relèvent le fait qu’elle contribue à l’augmentation du dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Mais selon ses partisans, ces dommages pourraient être compensés par la culture de plus en plus d’espèces spécifiquement programmées pour être brulées.