Vous venez de lancer votre startup et avez besoin de financement pour booster son développement et pour que vos idées puissent enfin se concrétiser. Pour cela, vous avez besoin de procéder à une levée de fonds. Nombreuses sont les startups qui entreprennent ce processus, mais peu sont celles qui réussissent vraiment. Les raisons sont diverses. Voici 7 conseils pour réussir une levée de fonds pour votre startup.
C’est l’une des premières choses que vous devez faire. Cela vous permettra de connaître avec précision l’investissement dont vous avez besoin. En outre, il faut comprendre que vous ne pouvez pas évaluer votre startup si un travail n’a pas encore été accompli pour en justifier la valeur. Prenez donc le temps d’investir vous-même, d’amorcer sa construction. C’est sur la base de ce qui existe que l’évaluation sera faite, par vous-même ou par un expert mandaté. Ceci dit, il est important de prendre le temps nécessaire pour effectuer une bonne évaluation. Si les données sont faussées à la base, votre levée de fonds peut facilement vous conduire à la dérive. C’est déjà à partir d’ici qu’intervient le concept d’actionnaire.
Il est important que vous vous entouriez de personnes ayant les compétences requises pour l’atteinte des objectifs de votre startup. Cela est d’autant plus important que vous gagnez en crédibilité si vous allez à la rencontre des investisseurs accompagnés d’autres personnes investies dans le projet. Ne pas le faire pourrait amenuiser vos chances de convaincre, même si vous avez un bon projet. Par définition, une start-up est un ensemble de compétences que seul, vous ne pouvez réunir.
Le business plan est littéralement la boussole de votre entreprise. Il détermine ce qu’elle est ainsi que les différentes étapes qui permettront d’aboutir à ce que vous voulez qu’elle devienne. Il contient aussi les implications financières ainsi que celles humaines, techniques et celles d’ordre matériel. Mais ce n’est pas ce document que vous allez présenter à votre investisseur potentiel. Il faut en faire une synthèse, c’est que l’on nomme le sommaire exécutif. Il doit être succinct et comporter les points essentiels du business plan.
Si la levée de fonds proprement dite n’est pas en elle-même une entreprise particulièrement compliquée, c’est le moment que l’on choisit pour la faire qui peut être source de complications. Il y a, en fait, une réalité : lorsque vous lancez votre levée de fonds trop tôt, vous courez le risque de vous retrouver avec des actionnaires étrangers qui seront majoritaires dans votre propre entreprise. Si vous le faites trop tard, les fonds levés pourraient ne pas être très utiles. Il est donc important de trouver le bon timing. Trois paramètres doivent être pris en compte. Il s’agit du niveau de votre investissement personnel qui est déterminé par l’évaluation de la startup, des données liées au marché concernant le produit ou le service que vous proposez et de vos besoins en financement.
Il existe plusieurs manières pour démarcher les investisseurs potentiels. Il est, par exemple, possible de commencer d’abord par communiquer autour d’un prototype du produit que vous comptez commercialiser ou de faire des démos du service que vous souhaitez mettre à la disposition du public. Dans ce cas de figure, il faut disposer de clients ou de potentiels acheteurs ayant déjà lancé des précommandes pour pouvoir convaincre. Un autre cas de figure consiste à louer les services d’une agence spécialisée pour vous aider à rencontrer des groupes d’investisseurs qui opèrent dans votre secteur. Très souvent ceux-ci n’en sont pas à leur première expérience. Le dernier procédé consiste à le faire vous-même. Vous allez donc multiplier les prises de contact par mail ou par téléphone pour décrocher les rendez-vous.
Peu importe la méthode dont vous aurez fait usage pour trouver un potentiel investisseur, vous aurez de la peine à atteindre vos objectifs si vous ne maîtrisez pas votre projet du bout des doigts. Vous devez être capable d’expliquer en quoi consiste exactement votre projet sans avoir recours à un document, et aussi être capable de répondre convenablement aux questions qui vous seront posées. Là-dessus, il est conseillé de faire des séances de simulation. Cela vous permettra d’imaginer à l’avance les questions qui pourraient vous être posées.
Si l’investisseur est convaincu, la dernière étape sera donc la signature du pacte actionnaire. Il faut prendre le temps de le relire et d’en comprendre le contenu. Il existe un conseil que prônent certains pour ce qui concerne la signature du pacte actionnaire. C’est que bien avant d’en arriver là, il faut réfléchir à un moyen de faire sortir l’investisseur du capital de l’entreprise à long terme. Par ailleurs, vous devrez faire attention au piège de la récidive. En effet, si votre levée de fonds s’avère être un succès, il est fort probable que le besoin d’en faire une nouvelle se fasse encore ressentir. Et à force de lever des fonds, vous courrez le risque de ne plus être actionnaire majoritaire de votre entreprise.